Mercedes Citaro G (173, 119, 124)
Si l’aménagement intérieur a considérablement progressé par rapport aux deux premières séries, il reste néanmoins certaines protubérances un peu gênantes dans le véhicule, mais il n’y a pas photo (d’ailleurs je n’en ai pas fait…) il y a vraiment eu très très nette amélioration. Le confort a, lui aussi, beaucoup progressé : peu de vibrations dérangeantes dans le véhicule, le mobilier ne bouge pas encore) et les assemblages semblent tout à fait conformes à ce que l’on peut attendre d’un véhicule servant à transporter du public. Reste à savoir comment tout ça vieillira. Question mécanique, le moteur semble offrir pas mal de couple (ça aussi c’est nouveau dans un Citaro) et la boîte le dessert encore relativement bien.
Sans comparaison par rapport aux premiers 7000 A de l’époque ! Les rétrogradages sont assez doux et se font à un bon régime, permettant d’obtenir un frein-moteur convenable sans devoir trop pomper sur la pédale du frein… mais là, ça dépend pas mal du conducteur, en fait !
Les suspensions sont le jour et la nuit, en comparaison à un Citaro ancienne mouture ou à un O405G, mais hélas il y a quand même quelques trépidations lorsqu’on passe dans un nid de poule (je ne parle pas des Pâquis, j’ai mis au singulier…). On est cependant nettement au dessus du niveau d’un newAG300 lausannois, un tout petit poil de chatte de souris naine au dessous d’un NG363 ou d’un Urbino 18, et un immense poil de bite de rhinocéros au dessous d’un N4522.
Très bien climatisé, offrant pas mal de places atteignables sans podium (ce n’est hélas pas le cas des PAV) et une répartition me semblant judicieuse des places de manière générale, ce véhicule a un moteur agréable et un comportement global bien appréciable. A noter dans les mauvais points, les « bzzzzzt » usuels des Citaro au niveau de leur régulateur de niveau qui fait qu’ils bougent sans cesse aux feux rouges, et le son très criard de la demande d’arrêt.
Encore un détail au niveau des portes, elles sont pneumatiques mais semblent (tout au moins maintenant qu’elles sont neuves) fonctionner suffisamment rapidement et de manière fiable.
Van Hool AGG300 (102, 105)
Même en ayant déjà subi un AGG300 durant le trajet Rive-Hermance, aujourd’hui j’ai trouvé ces merdes encore pire que la dernière fois. Comment peut-on réussir à fabriquer un rongeon de la sorte, le vendre et en être fier ??
Le moteur est une immense saloperie (idem sur nos Urbini 18), vibrante et sans aucune puissance, la climatisation – pourtant enclenchée dans ces deux chiottes – nous a laissé transpirer tout le long du trajet, impostes ouvertes… à mon avis il devait faire entre 33 et 35°C derrière, et les portes ne se ferment un peu que quand elles le veulent.